Zowë in Wales

On était partis en long week end avec la perspective *chaleureuse* d'un mardi à touiller de la mousse et du carbone, à torturer la fraiseuse et exploser les programmes, a aligner du code sur quelques millions de lignes, et de couler, mouler, démouler, tailler, poncer, ajuster, de phases en interstices, la naissance de CARLINGUE...
La pensée faite forme.
Le pixel devenu matière.
La larve transformée en papillon...

...
ça pourrait presque en devenir lyrique.

Toujours est-il qu'à un moment, le projet s'est *tordu*.
Si.
Après une soirée à se faire consciencieusement démonter par Graham et Olly, on était légèrement *déprimés*, extraits choisis (et traduits):
"<- Okay, guys, il ne reste plus que trois semaines
Acquiescements
<- Ce qui signifie, entre autres, que vous n'avez plus qu'une semaine pour la construire votre voiture, d'accord?
Acquiescements, toujours.
<- Alors, comment vous allez faire comment?
-> Ben, on va commencer par le châssis en carbone, puis...
<- Attendez, là, l'axe des X de la machine il est à Cardiff, donc ça c'est pour lundi. Et on ne sait pas si le programme va fonctionner. Et la direction, elle donne quoi? Vous êtes surs que ça va résister? Vous allez faire comment?
Blanc.
<- Le carbone, la mousse, tout ça, ça coute une fortune. On ne mettra pas de l'argent pour un projet qui ne sera pas fini.
-> Comment ça on y arrivera pas? Tout est prêt, les calculs, les plans, les SolidWorks, tout!? On peut le faire, on veut le faire, on le fera, on en est capable, non?!
<- Ouais ouais, moi aussi je veux décrocher la lune, je le veux, ouais, vraiment...
Gros gros brouhaha, ça proteste de partout quand ça en a encore le courage (ça fait un moment qu'on est bien plombé en fait). Emerge du tas d'onomatopées aux accents de détresse\franc désespoir\énervement, des bouts de phrases :
<- Mais vous manquez de connaissances, *skills*, des DUT, quoi... "

On a quand même harcelé Graham jusqu'à la fermeture. Avec des plans et un milliard de légende. Et on a fini, au bout de presque trois heures de négociation, avec une dead line vendredi pour un châssis en acier, sur ses roues et avec Edith dedans, voir si ça résiste. On sent déjà que, pour lui, ça ne tiendra pas.

On s'est fait une bouffe dans un fond de restaurant, à prévoir, déjà, la méga mine qu'il allait falloir de mettre pour fêter l'enterrement de CARLINGUE. Dans le tas des rumeurs malignes, qu'il n'y avait plus assez d'argent, ou que le grand patron voulait absolument trois Formula donc besoin de bras et abandon des projet, ou alors un test...? Il paraissait très -très- clair qu'ils voulaient qu'on abandonne l'Eco. Que certains s'en fichaient, d'autres (dont moi) non.

Au matin, après un craquage de nerf d'un coté, des gens en absence ou partis se pendre, j'allais avec un parapluie de récup (merci Stuart) à l'assaut des barres d'acier. Que j'ai pas trouvées ==> fin des haricots.

Ainsi, pendant que je m'obstinais à remplir la fichue entry form pour l'Eco Marathon, ça se démotivait ferme. En debut d'apres midi, il y en avait qui tentaient de se recycler sur le vélo couché, une autre partie à remuer des kilos d'acier sur la Formula Student, et du coup Thomas m'a convaincue pendant une demie heure que, non, il y a avait du boulot sur la Formula, on avait de quoi s'amuser jusqu'à la fin du mois, mais nooonnn, c'est pas grave, va pas te pendre, reste à Wrexham, trouve une tablette de chocolat, et viens, on a besoin de gens.

L'ambiance dans le workshop était à pleurer. Et on est allées, avec Isa et ce qui nous restait de courage, annoncer notre officiel tribut à la rubrique nécromanthique du jour. Graham a laissé tomber qu'il allait en discuter avec Olly. Je sais pas pourquoi, mais j'ai ressentit un franche bouffée de haine pour tout ce qui pouvait ressembler à un irlandais. Ou c'était peut-être juste l'envie de pleurer.

Et puis hop, une heure plus tard, que je n'étais pas entrée à Bath Road, miracle, meeting, "comment quoi vous abandonnez?". Nous, les yeux tout grands ouverts, les oreilles idem, on se fait alors annoncer que vraiment, si on laisse tomber à la première contrariété... J'ai (on?) toujours rien compris à ce qui s'est passé entre les deux soirées.

Donc Graham nous a pris sous le bras, direction le rayon des tringles à rideaux (logique) de chez B&Q, où j'étais allée sans succès, sort cinq barres en acier, achète, vroum, NEWI.

Gros blanc, encore. Et soudain enfilage de blouses, mètre, crayon et scotch, ça scie et ça lime, et un châssis, un, prêt a souder, en deux heures, chrono... C'est presque aussi beau qu'une table en kit IKEA... Le lendemain matin, fignolage, soudage et encore les longerons pour les roues avant et l'ensemble de direction pour la roue arrière a faire, c'est pas comme si c'était déjà fini, c'est juste que ça donne la pèche.

...

Une heure pour un méga revival. Il y a parfois des trucs fabuleux qui se passent et on sait pas pourquoi, ni comment. C'est pourquoi, dans la rubrique des faits divers, après du lavage de cerveau par légère insomnie (Chat noir, Chat blanc, ou les grands-père magnifiques ; King Kong et Persepolis le triste/drolissime/informel, entre autres), un article a la fois poilant et... strange, de Sir Fabrice Colin himself  --->LA<---. Surtout pour le truc sur la décapitation. Ça doit faire... bizarre.

Et aussi Madame Le Chat, star animaliere, qui tourne/tourne/tourne, *ronronnante* autour de Bath Road. C'est meme pas un chat, d'ailleurs, c'est un ecureuil. Si.

Une idee comme ca.
Soyons optimistes.
Y a grand besoin.
...
...
Yeah!

Alors que mon plancher tremble encore, et qu'Elie se fait... dans un déluge de chants barbares, je découvre, entre deux aller/retour, que si, il y a des albums photos là-dedans. Voici donc un lâcher sauvage de photos qui le sont tout autant, c'est a dire pas triées, pas datées, pas commentées, et envoyées ici bas sans préavis.  Et puisque il ne faut pas perdre les bonnes habitudes, le lien du matin ; c'est de là que je tire les couvertures des albums (cherchez pas pourquoi, c'est juste qu'elles me plaisent) et la majeure partie des images que je cache partout, quand c'est pas les miennes.

Le tout sur une tentative musicale. ===>

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La semaine fut à la fois très longue, et très courte. Ce qu'on appelle ne rien fiche. A part que j'ai réintégré les cours d'anglais, et que le dossier avance doucettement vers quelque chose de compréhensible, on pourra dire que j'ai essentiellement joué à des trucs débilitants sur www.jeux.com ou www.miniclip.com . Comme ça on commence en beauté avec du lien utile. Bref. Je me suis beaucoup ennuyée. Donc, histoire de ne pas monologuer sur le jeu des grenouilles, je l'ai fait : le topic sur la BOUFFE. Quand on se rappelle que la maison est désespérément loin...
Car on a fait des expériences, un certains nombre, même, a voguer de fast food en supermarché discount, et du caddie qu'on peine à remplir tant tout nous parait peu appétissant.
Première expérience qui n'en était pas une, puisqu'on y croyait vraiment en les achetant : les petits pois atomiques. C'est vert fluo, ça baigne dans un jus de sucre et de sel, ça sent bizarre, et ce n'est clairement pas mangeable. Objectivement, ça pourrait passer pour des crottes de lapin génétiquement modifié. Après ça, il y a eut les scottish eggs, soit une sorte d'œuf en croute. Ça pourrait être bon, mais ça ne l'était pas.

Il y a foule ici de magasins alimentaires discount, qui ne sont pas si mal que ça. Disons qu'on trouve à manger dedans. Dans les trucs gores, les petites saucisses palotes (pour ne pas dire blanches), par paquet de 8, et qui coutent entre 50p et 1£50. Rien que ça, c'est suspect... La viande, mis a part (perhaps) pour le bacon, est chère et fait une drôle de tête. Pour faire typique, on parlera aussi de la Marmite, une sorte de mélange de levures et de malt a étaler sur du pain, comme la confiture, selon Olly les British en sont maniaco-depressifs (c'est beaucoup quand meme...) alors que c'est proprement immonde pour toute personne un tant soit peu civilisee... Un jour de grande folie, je confirmerais - perhaps -.

Vus cette semaine : Zatoitchi et un paquet de trucs sans intérêt. Du coup, parce que j'aime bien rajouter des choses, une vidéo pas toute neuve: la révolution des crabes. Et un listing de trucs encore moins neufs mais qui m'éclatent: Une giraffe qui passe son permis pingouin, Un magasin de bruits, et Un serpent avec des bras

Thurday, fort fin de soirée, lutte de chaque instant pour la fichue maquette (mock up) de l'eco marathon. Car le challenge est tel: les 4 filles contre 4 représentants de sexe masculin pour faire la plus mieux better maquette. C'est assez discutable, voire, regrettable. Seul intérêt vu par moi: une dead line fait avancer les gens. On stagne un peu moins...
Nous étions donc encore à poncer-poncer-reponcer nos 20cm de balza, jusqu'à fort long de temps dans la soirée, quand Graham eut la bonté de me ramener à Bath Road, où se tin le deal suivant: Who want to go to Cardiff this night? Car Graham habite non loin, et y retournait pour les 4 jours de week end, et deux places dans le van, et 6 ou 7 places sur la moquette at home, et alors, qui va chercher le pack duvet/brosse à dent?

Au bout de moult débat intériorisés mais vivaces, j'embarquais ma couette et tout ce qui me tomba sous la main, en vue de la route qui s'annonçait, 150 miles, hue et dia! 3h30 de voyage, durant lesquelles Ali a joyeusement ronflé entre moi et la portière. On a regardé les étoiles, stoppé by night dans les parc nationaux pour admirer les ombres gargantuesques des montagnes (Moi from profond et plat marécage, je reste gaga devant ce genre de paysage, même la nuit...) et Graham a bravement maintenu la conversation jusqu'au bout. J'avoue, à la fin, je comprenais plus rien de rien. Ah, et le petit truc qui m'a fait bugger, tout de même, c'est les pouleys (la police quoi) qui nous a arrête quelques part après un rond point (il parait qu'il font le tour des ronds points en attendant que quelqu'un passe et après ils suivent) et qui demandaient si c'était bien normal de se balader avec un van à une heure si indue... Après les CCTV, encore un truc qui, viscéralement, ne me plait pas.
Après donc les péripéties du trajets, nous arrivâmes en pays de South Wales, avec la maison de Graham en fin de course. J'aurais cru qu'un docteur avait de quoi éviter les banlieues dortoirs... (Hey, le secret du Doctor Graham, je saaaaiiiis!  ;p ). Cette nuit là, j'ai dormi (atrocement) sur un lit de camp.

Vendredi: Rencontre avec la famille Sparey Taylor : Graham (doctor), Rebecca (électronicienne (?)), Finnbar LLyr (5ans)  et Joseph (18 mois). Premier jour en mode balade familiale sur Cardiff, tour motorisé de toute la ville. Après un café dans un Starbuck, Ali m'abandonne pour retourner dormir (c'est dur le trop-plein de bwate) et j'entame un tour de Cardiff, le (tout petit) centre, le parc, et une séance shopping en prime. Come back vers 20h à Saint Athan, rencontre et adoption définitive par les enfants.
J'ai dormi (un peu moins atrocement) dans le salon.

Samedi. Réveil en fanfare par une réplique du prince Capian qui jaillit de par la porte pour rebondir quelque part sur Ali. Séance café/thé avec Finn et ses petites voitures en trame; on repars sur Cardiff avec Long en ligne de mire. Arrivés là-bas, on se laisse convaincre pour aller voir 3 matches de rugby au Stadium Millenium, c'était pas mal. Nous poussons jusqu'à Cardiff Bay On ramène Long avec nous pour l'occasion.
J'ai dormi (plutôt bien) enroulée dans ma couette au beau milieu d'un tas de jouets, de livres, de coussins et d'araignée gonflable.

Dimanche. Réveil dans un parfum de café au lait, et d'enfants qui piaillent ; je termine à jouer aux legos et a tenter de lire des histoires ; au moins Finn s'est bien marré. Temps variable, et personne ne se sent d'aller à Cardiff. J'arrive à motiver un peu les loques que nous sommes et à nous trainer pour un Road Trip de 10 Miles de plage, rivière, falaises and so on. A peine sortis de la maison, que l'on rencontre une (vieille) 406 remplie de gens zombifiés. On fini par les laisser aller dormir quelque part, et on repart vers la mer (la MER !!!). Balade fort sympathique mais crevante, à hurler dans les vagues et se rouler dans l'herbe, un peu d'escalade en prime; et Long qui aime bien prendre la pause (on aura remarqué). A notre retour dans la nuit (2 heures de marche sur une nationale pas éclairée, muah ah ah), on trouve l'équipe du matin toute fraiche et reposée pour aller voir comment ça bouge à Cardiff by night. Ali se lance, je reste at home, Long aussi. Car il y a un truc;  si on arrive à être complètement immergé dans l'eau de la baignoire, que plus rien (rien) ne dépasse, alors peut-être, il ne restera plus que l'eau...
Cette nuit là, malgré la grande fatigue de mes jambes en souffrance, j'ai dormi (difficilement) dans un lit.

Lundi. Le groupe en voiture fini de larder dans la maison, tant et si bien que Graham s'en va en nous laissant la maison. On a un peu halluciné... Je m'en va de même pour aller à Cardiff, essentiellement pour voir le musée, qui était fermé, évidement. J'achève de visiter les arcades, et passe mon aprèm avec deux chinois en perdition, pour revenir dans la soirée. Grande parlotte avec les Sparey Taylor, pour finir par tabler par un départ à 6h le lendemain matin. J'ai dormi (un peu) sur le canapé.

Mardi. Suite et fin du road trip, passage de jour (enfin) dans les montagnes, les dépassements qui font peur, les Bacon egg mac Muffin de chez MacDo (miam) l'arrivée triomphale à NEWI, tadam, on est encore plus crevés qu'avant le week-end, mais tout va bien.

Free Link : Nine Black Alps, ça me vrille les oreilles depuis des mois, et c'est à peu près aussi jouissif que monter un laser par grand frais, et ce serait une rythmique de circonstance pour "Foncer dans le mur et accelerer quand même..." . C'est pas la meilleure (===>> le nom de l'album qui (me) tue c'est Everything is) mais difficile de trouver mieux sur dailymotion.
(Si un jour quelqu'un trouve le moyen de mettre des vidéos direct dans ce blog, peut-être que j'arrêterais avec les liens mystères...)

Vus cette semaine : Boys Don't Cry et Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Croisez les doigts ==> LIFE IS BEAUTIFUL. Envers -vers/verre/vert/ver- et contre tous  //

En réponse à certain(e)s, oui, ce blog pourrait tourner un jour à des variations intempestives de thématiques  musicalo-débiles. Peut-être qu'alors j'initierais une voie parallèle.

Avocats envers et contre tout, Graham et Olly sont venus avec leur panier de questions griller une bonne partie de leur samedi aprèm à Bath Road, jusqu'à 21h => tous au Burger King. Il fallait au moins que j'y aille une fois, gouter les fameuses *frites orgasmiques*. Pas de doute, elles sont vachement bonnes, peut être pas au point de hurler de joie, mais ça vaut le coup.
Du coup, vu qu'ils mangent à des heures indues, on est resté dehors à faire les clochards en mangeant nos frites, et en regardant les beaufs motorisés faire des tours de parkings. Pas de vidéo, mais c'est assez affligeant/marrant/ridicule? Un truc de *Jacky*, en somme.

Puis marchant dans la froidure, sur une route semée de français en mode bwate, nous emmenons our dear Supervisor Doctor Graham au Green Bowling, où l'ambiance cosy et feutrée nous accueille de ses grands bras tendus de cuir molletonné : Graham -the Irish!- nous offre tournée de bière, et sert à Yves et lui-même un cramberry du tonnerre, (bonne) conduite oblige. Découvrant les effets superficiels du Korrigan et de ses Guiness, nous partons alors sur une conférence, puis une dégustation de whiskies. A l'arrivée: le Irish arrache la gorge, le Scottish fini sur des notes de vanille, et le best of the best (selon lui) reste le Glenfiddich Single Malt Scotch Whisky, qu'il faudra donc tenter un jour.

Jugement en appel de ce matin (donc de mardi), *le Quelqu'un* et Ben restent (Hourra!) mais sont bannis des résidences de NEWI. Sachant que, quand même, à l'origine ils risquaient six months in prison, on peut dire que , oui, ils ont *le cul bordé de nouilles* (je connaissais pas l'expression, apprenons le français des régions!)

Deux petits liens touts gentils tout mignons, pour *dormir, rêver et mourir, peut-être...* un peu:

Electric sheep

SETI@home

(et c'est en francais!)

Clairement, journée de merde. On pourrait écrire ça en très gros, avec du rouge et des éclats partout, mais ce serais peut-être un peu trop criard. Restons sobre: VDM.
A l'attention, donc, de ceux qui s'intéressent : Pour cause des tourments alcoolisés sus-cités, Ben et le *quelqu'un* ont droit à un retour simple pour la Francia, avec toute la merde puante et collante qui s'implique naturellement dans ce genre d'affaire. Le Pays de Galles vit avec les peines automatiques ; ça vous rappelle pas un genre de délire sarkosien? Confirmation: c'est expéditif, économique, et ça plaisante pas. Avec une ombre de micro-chance que ce soit commué en quelque chose qui ne leur fasse pas perdre un an.

On évitera les commentaires ; on fera un petit come-back culturel, et on vous dit *bonne nuit*.

Extract of Fo/vea

===>>      *      ERROR TYPE - I

            Leçons de gravité dans un palais des glaces.

                            //I WILL MAKE YOU HURT//

                                                                        BUBBLEGUM BUTTERFLIES

[...] where the fuck? - New York - Jed

    Un jour je serai grand. Je ne viendrai plus me mettre cartable dans
des bars de merde, à me cintrer de la musique pour aliénés (c'est quoi,
là de la country ? ) Je n'essaierai pas de me trouver des excuses pour fuir
mon appart, au cas où ma nana appelle - ou n'appelle pas ? Quand je
serai grand, adulte, responsable, je n'aurai plus besoin de tout ça. Je le
sais. C'est sûr.
    Et ça ira. Ca ira, je sais que ça ira.
    Demain, ça ira.
    Bordel, je sais même pas où je suis.                     *

Option cinéma, un Trainspotting (très) raté (question de gout, ça m'a déçu) Human Traffic , qui, s'il ne vaut que par sa bande son et le générique du début, montre avec un effrayant réalisme le paysage que nous côtoyons actuellement. Si. Les gens autour de nous sont vraiment comme ça.

well i stumbled and i am all drunk and full of smoke                                     
my wife said i have had enough, thats it, im sick, get out!                           
so i stumbled down to kellys pub across the edge of town                           
and i told the boys me story and we had another round                              

we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!       
we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!       
and if i see a pretty girl, ill sleep with her tonight!                                       
we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!         

and mary mcgregor, well she was a pretty whore                                       
she'd always greet you with a smile and never lock her door                        
but on the day she died, all the men in town did weep                                 
for mary mcgregor finally got some sleep                                                   

we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!       
we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!       
and if i see a pretty girl, ill sleep with her tonight!                                       
we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!         

well i once loved a girl, a child im told                                                         
i gave her my heart and she gave me a cold                                                
so now i sit standing here out in the pouring rain                                          
ill stumble back to kellys pub and cry away me pain                                     

we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!       
we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!       
and if i see a pretty girl, ill sleep with her tonight!                                       
we'll drink, and drink, and drink, and drink, and drink, and drink and fight!         

Irish Drinking Song Lyrics (Flogging Molly)

Aujourd'hui, censément, nous serions une coloc fringante et enjouée sur la route de la gare, pour une tournée touristique à Chester. On avait donc décidé, d'un commun accord, qu'on ferais une soirée "calme" avec un bon film et tisane en prime, et oooh, dodo. Histoire de se réserver pour une nuit blanche / grise d'enfer.
Difficile de savoir comment on en est arrivé là, mais présentement, il y a encore tout / ou partie de la maisonnée à dormir tout ce qu'elle peut. On en a même raté le cour d'anglais, ô rage, ô désespoir (si, c'est sérieux).
Ce soir, c'est donc 6 squatters qui nous ont envahis, dont trois nouvelles têtes: Sylvain, Michaël et Fanny ; avec force bières et bouteilles, sinon c'était pas la peine de venir, hein, soyons un peu pragmatiques.

Du coup, entassés à 22 dans une salle d'un genre assez *exigüe*, s'en suivit une beuverie de niveau médian, après quoi je m'en alla dormir avec mes rozes boules Quies sur les oreilles (Dank u Philippe), et mes bras/jambes/others en souffrance, merci les deux heures de sport, ah ah ah. Mon drap et le plancher vibraient, mais il est un stade où cela importe peu, isn't it?

Vers 2.30am, quelqu'un déclencha - on sait comment mas on le dira pas - l'alarme à incendie. Pour voir ce que ça donne en live, cliquez ici => L'alarme de la Mor Kituh . Moi, mes bras et mes jambes et le reste, nous réussîmes à dormir durant toute la durée (longue à ce qu'il parait) de l'alerte, des pompiers qui arrivèrent, des gens from NEWI, de toute la coloc (sauf moi) en train de grelotter dehors, des parlementations, des gens en séance titubage, des gens en séance recouchage.

Vingt minutes plus tard, Ben (pas le RT, l'autre) assassine sauvagement un détecteur, seconde alerte, et Sophie a la bonne idée de venir me réveiller, moi qui dormait si bien, snirf... Du coup, trainage en aveugle et dans le froid à attendre que ça s'arrête, vu que ça vrille le cerveau comme c'est pas permis, sic la jolie vidéo. Le comique de la situation prête à sourire: 16 petits français en train de trembloter dans le froid, avec des dégaines expéditives, regardant avec un air malheureux tout le bâtiment qui chuinte de partout. Et deux mecs ivres morts sur la pelouse à lancer leurs bras partout et d'autres gens pas très frais non plus pour les convaincre d'aller s'assoir sur le muret, et non, ne défonce pas la porte pour expliquer au monsieur ce qui se passe. Même de loin, avec mes yeux qui servent à rien (choix rapide entre le jean et les lunettes, restons terre à terre), cette partie là avait l'air vraiment moins comique.

On a fini par rentrer se coucher.

Ce matin, comme d'hab, le *tic tic tic* interne a décidé que c'était fini la rigolade, debout, et non, on ne se rendormira pas. J'ai donc trouvé Etienne en grand rangement de la cuisine, et on a fait un nettoyage en règle: après ça brillait presque. On a ainsi échappé au réveil généralisé à grand coup d'alarme incendie.

A dire vrai, un dude de NEWI est venu, a déclenché l'alarme, et quand tout le monde s'est retrouvé dehors, il l'a éteint, nous a regardé, et il est repartit. Comme quoi, on va déguster pour la suite. Ah ah. La suite, justement, sera pour plus tard.

Pour montrer a qui de droit que, si, parfois on bosse, voici une coupe de CARLINGUE (comme la bière mais francisé). Semble t il qu'on ne pourra pas la faire en rose, mais blanc et bleu, comme les couleurs de NEWI, comme c'est original...

Cette magnifique chose mesure 3.5m, pour une hauteur de 0.6m et une largeur de 0.612m. Le roues sont inclinées de 7° a la verticale, pour des question aéro (les roues sont intégrées dans la coque) et de frottement au sol.
La roue arrière est motrice et directrice, du coup, pour le moment le moteur est solidaire de la roue a cause des problème de transmission, mais on réfléchis a mettre un cardan car c'est quand même un peu bordélique, notamment au niveau de l'embrayage, et de tous les élément autour du moteur qu'il est difficile de rendre mobiles.
La direction se fait grâce a une sorte de palonnier sur lesquelles toutes les commandes sont placées, les feux (obligatoires pour le Solar Event), la vitesse, accélération, frein... On utilise des freins V-Brakes a l'avant et a l'arrière, pour leur  légèreté et le gain de place.
La coque sera construite en fibre de carbone, en trois parties interdépendantes. Le châssis sera partie intégrante de la partie inférieure de la coque, avec une âme en mousse de polyurethane pour la solidité.
Le moteur est un Honda GX 180 (je crois) issu d'une tondeuse a gazon, un seul cylindre, et 5 personnes bossent actuellement dessus pour le rendre le plus performant possible, en travaillant le taux de compression, l'injection, etc.
Aujourd'hui, j'espère qu'on va pouvoir commencer le moule pour la coque.
A partir du Schéma ci-dessus, nous allons prendre les cote par tranche d'environ 10cm sur toute la longueur de la coque, découper ces tranches sur des plaques de mousse, assembler celles-ci jusqu'à avoir un modèle en rondins de la carlingue, poncer et renoncer jusqu'à avoir une réplique de la voiture aux dimensions intérieures. après avoir passe une méga couche de cire de démoulage, on placera l'échappement et les vitrages, puis on couvrira bien proprement avec la fibre de carbone, qu'on collera avec de la résine epoxy. âpres beaucoup de ponçage-peinture-lissage-ponçage, on découpera nos trois parties, on intégrera le châssis,  le carénage intérieur des roues, les roues, et puis si on est encore vivants, hé bien on mettra les moteur et l'électronique et tout le grand bordel, et hue cocote, roule donc!!!
...
C'était le petit spoil du jour, pour se dire que si, on avance, en fait!

Quelques petits liens pour ceux que ça intérresse:
Eco Marathon Shell UK
La Team de l'INSA Toulouse qui explique bien le cote technique de leur voiture, on a pompé quelques trucs sur eux.
Solar Event

Bon, et puis un dernier petit lien gratuit pour la route: Web Media Player.

C'est le genre de week-end ou l'on boit, mange, dors, regarde des films, mange, regarde la pluie, dors... On ne sais comment, mais dans l'ennui stellaire d'un dimanche grisaaatre et *humide*, nous aurons decide de sortir de nos penates a la recherche de quelque chose un tantinet plus exitant que la molesse de nos lits. Le tout sur une bande son qui tue, puisque la decoupe est de mwa... Vive le raccordage en urgentissisme...!

Le jour des moutons

A part ca, j'ai aussi appris a faire des ricochets (merci Sophie) et j'ai vu Grind House (Boulevard de la Mort + Planet Terror), que c'est genial, que *GlooOOOorIIIaaaa CinEEEEmmAAA*...!

Stashed away with the flowers
A black sheep ride - Take it down with fire
It's a black sheep day, but I wont be stashed away